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Photo du rédacteurLes Voiles Royales

Origine du kayak de mer... Bien plus ancien que vous ne le pensez !

Dernière mise à jour : 20 mars 2020

Connaissez-vous le kayak de mer ? Il s’agit d’une petite embarcation qui utilise généralement une pagaie à deux pales pour être propulsée. C’est cette même pagaie qui sert à diriger et à équilibrer la pirogue.


Le kayak à La Baule est le meilleur équipement pour concilier villégiature et mise en forme. Grâce à cet équipement, vous pouvez glisser sur l’eau et découvrir des paysages inusités tout en stimulant vos bras et votre dos. Vous pourriez ainsi passer un agréable séjour de vacances.


Mais contrairement à ce que tout le monde pense, l’histoire de cette embarcation n’est pas du tout récente. Son origine remonte bien plus loin. Les Voiles Royales vous dit tout.


Le kayak de mer : une idée des Inuits

La pratique du kayak de mer s’est vraiment démocratisée à partir des années 1990. Mais, sa création ne date pas cette période. À l’origine, le kayak était un canot de chasse et de pêche. Il a été fabriqué par les Inuits.


Ceux-ci sont les peuples autochtones du Grand Nord proche de la banquise (cercle polaire). Le kayak servait donc de moyen de locomotion à ces populations qui avaient besoin d’embarcations rapides pour chasser ou pêcher.


Les bateaux devraient leur permettre d’affronter la grosse mer sans problème. C’est pour cette raison qu’ils ont veillé à ce que les kayaks aient une forme fine et élancée. Cela permet ainsi de fendre les vagues et offre un minimum de prise au vent.


Un bateau fait avec de la peau de phoque

Au début, ces petites embarcations étaient fabriquées avec du bois et des peaux de phoques. Ces dernières étaient cousues et étanchées entre elles.


Aucun élément d’assemblage comme le clou, vis, rivet, boulon n’était utilisé pour l’assemblage. Mais avec le temps, son utilité, ses méthodes et matériaux de fabrication ont évolué.


Aujourd’hui, les kayaks de mer modernes sont fabriqués avec de nombreux matériaux notamment la fibre de verre commune, la fibre de carbone, le polyéthylène rotomoulé ou le Kevlar.


Les formes de kayaks se sont diversifiées afin de s’adapter à une myriade de spécialités sportives, de jeux aquatiques et de loisirs. Pour information, le kayak signifie en français « bateau de l’homme ».


Le  kayak de mer aujourd’hui

De nos jours, les kayaks sont en grande partie conçus pour la réalisation des promenades ou des randonnées en mer comme la pratique du kayak à La Baule.


Ils disposent d’une ou de deux places et sont souvent de petits bateaux avec un pont. Se pratiquant en position assise, les jambes allongées, cette petite embarcation a une vitesse de croisière est comprise entre 5 et 7 km/h.


A l’instar des pagaies des Inuits, les pagaies utilisées aujourd’hui sont aussi doubles (une pale de chaque côté du manche). Cela facilite la correction des trajectoires sur la mer et assure un meilleur équilibre au kayakiste.

Par ailleurs, on distingue trois techniques dites « de récupération »  que vous pouvez utiliser pour votre kayak à La Baule pour ne pas vous retrouver sous l’eau : l’esquimautage, l’appui-poussé, l’appui-tiré ou suspension.


Les différents types de kayak de mer

Le kayak à La Baule est disponible en deux types. Il y a les kayaks sans pont, également appelés Sit On Top (« assis au-dessus »).


On les utilise d’habitude pour le surf sur les vagues, les courtes promenades côtières ou la randonnée en rivière calme de catégorie 1 ou 2. Les kayaks sans pont jouissent de plus de sécurité contrairement aux kayaks traditionnels.


Auto-videurs et insubmersibles, ils conviennent aux enfants et aux débutants. Les kayaks traditionnels, quant à eux, sont des embarcations construites presque de la même manière que celles des Inuits.


D’ailleurs, le nom l’indique clairement. Ce type de kayak est utilisé également à des fins récréatives, mais exige plus d’expérience et de dextérité.


Bon à savoir : Contrairement à ce que son nom indique, le kayak de mer ne se pratique pas seulement en mer, mais également sur des lacs, sur des canaux (le canal Lachine par exemple), et sur des rivières peu agitées.

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